Terre brulée

Programme/ Rénovation partielle du centre minier existant + extension
Lieu/ Faymoreau 85000
Maitrise d’ouvrage/ Communauté de communes Vendée Sevre Autise
Mission/ concours

Maitrise d’œuvre/ in/Uit architectes
Claas architectes associés
ECGG économiste
SYMOE bureau d’études thermiques et fluides
AREST bureau d’études structure
QUATUOR mission OPC

Étude/ 2015
Surface/ 564m2 SU extension + 615,7m2 SU existant
Coût/ 820 300€ HT extension + 201 600€ HT existant

Implanté sur une orientation principale nord/sud, le projet se développe entièrement à rez-de-chaussée. Volume simple aux pans de toiture doux, il cherche appui sur la typologie vernaculaire des installations minières reformant le paysage des corons ayant marqué leur époque.

Le volume est entièrement recouvert d’une seconde peau en bois brûlé faisant appel à l’imaginaire d’un sol carbonifère, marquant un certain passé. D’une teinte noire et nuancée, ce matériau propose «une couleur» qui se détache de l’architecture existante et renvoie à une technique ancestrale. Le bois ainsi traité offre une résistance et une finition sans nécessité d’entretien. Il répond en tant que vêture au procédé constructif retenu : l’ossature bois, constituée de poteaux et de poutres le plus souvent apparents, rythme l’espace.

L’ensemble du programme du projet vient compléter l’offre d’un parcours muséal existant et renouvelé. La salle d’exposition temporaire devient un outil d’animation en lien étroit avec celle déjà expérimentée dans la cour. Le projet propose donc un espace traversant, ouvert et couvert qui se détache de l’architecture existante mais établit des liens fonctionnels et «juxtapose» différents temps d’exposition dans un souci d’animation globale. Le parvis d’accès au musée devient un lien fonctionnel et symbolique qui unifie les deux volumes construits et offre une nouvelle lisibilité de l‘entrée du musée. Le vide entre les deux bâtiments se présente comme une galerie au pied de la façade existante révélée par cette proximité et ce vis-à-vis offrant un jeu de percements rythmés depuis le grand espace de la salle temporaire. Sur l’autre façade, la cour retrouvée devient l’extension de cette nouvelle salle d‘exposition.